Le deepfake qui utilise une technologie reposant sur l’intelligence artificielle permet de créer des vidéos et des images truquées. Cette technologie est devenue de plus en plus sophistiquée, rendant les faux contenus presque indiscernables des vrais. Elle soulève ainsi de nombreux problèmes éthiques et juridiques. Ces algorithmes basés sur des réseaux de neurones artificiels sont capables de reproduire les caractéristiques d’une personne, tels que ses expressions faciales, sa voix et ses mouvements, et de les appliquer à d’autres images ou vidéos.

Les deepfakes peuvent être utilisés pour créer de fausses informations et manipuler l’opinion publique. Des vidéos truquées montrant des responsables politiques ou des célébrités tenant des propos controversés peuvent être diffusées pour influencer les élections, susciter des réactions négatives ou provoquer des tensions sociales.

La vidéosurveillance est un outil essentiel pour assurer la sécurité des personnes et des biens, il est ainsi crucial de préserver la confiance dans son utilisation en combattant les menaces. Les vidéos de surveillance sont de plus, souvent utilisées comme preuves dans les enquêtes criminelles et les procès. Cependant, l’essor de l’intelligence artificielle et des outils puissants comme le logiciel TOKA, peuvent être une menace pour la crédibilité de ces preuves. Il devient alors de plus en plus difficile de garantir l’authenticité d’une vidéo, ce qui peut entrainer des erreurs judiciaires ou permettre à des criminels de s’échapper sans être punis.

De ce fait, il est nécessaire de développer de nouvelles technologies visant à protéger vos systèmes et vos caméras de vidéosurveillance. Notamment en détectant les intrusions, en chiffrant de bout en bout vos données et en maintenant en condition de sécurité l’ensemble de vos infrastructures. Par conséquent, c’est pour cette raison que nous avons développé CSL, la plateforme logicielle autonome capable de sécuriser vos équipements tout en s’adaptant à vos contraintes !

Les gouvernements sont également préoccupés par l’utilisation des deepfakes dans le cadre d’attaques contre la sécurité nationale. Les vidéos manipulées pourraient être utilisées pour déstabiliser un pays, provoquer des conflits ou créer de fausses alertes concernant des menaces imminentes.

Depuis plus de 4 ans la société Toka qui est une entreprise israélienne a développé un logiciel, « Toka Platform » capable de pirater et de prendre le contrôle des caméras de sécurité. Elle peut s’attaquer tant à des caméras publiques, qu’à des caméras domestiques, ou même celle sur le téléphone portable !

Elle agit sans que les agents ne la repèrent et modifie en temps réel les images. Elle peut également manipuler les précédents enregistrements vidéos sauvegardés sans que personne ne s’en aperçoive. Ainsi, elle est la toute première de ce type au monde mais nous pouvons supposer que bien d’autres suivront.

Officiellement, Toka Platform est destinée à être utilisée par les agences gouvernementales et les forces de l’ordre pour protéger les citoyens et maintenir l’ordre public. Cependant, certaines informations déclareraient que ce logiciel serait susceptible d’être utilisé dans le but de fausser des preuves et de manipuler certaines élections.